Le désastre et la misère émotionnelle causés par la Première Guerre Mondiale, et la crainte d'un probable cataclysme inévitable firent trembler les certitudes artistiques existant à cette période. Par leur musique, Stravinsky, Hindemith, Milhaud et Weill s'efforcent de donner un sens à cette 'nouvelle Europe' qu'ils expérimentaient. Ce requiem profane composé par Kurt Weill en 1928, peut être considéré comme le joyau de cette couronne : le VRK est accompagné par I Solisti del Vento, qui nous offrent aussi l'Octuor pour instruments à vents composé par Stravinsky en 1923.