Philippe II : l'apogée du Siècle d'or espagnol
- Auteur
- Type de support matériel
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Livre
- Résumé
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Si Philippe II d'Espagne hérite de son père Charles Quint, empereur du Saint Empire romain germanique, un territoire morcelé délicat à gouverner, l'expansion ottomane, la réforme protestante et l'émergence de l'Angleterre lui compliquent davantage la tâche. Cette biographie suit le monarque confronté à ses défis, tentant de nuancer certains lieux communs attachés à sa personne. Electre 2021
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- Public :
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Grand public
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- Langue :
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français
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- Dimensions :
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24 x 16 cm
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- Importance matérielle :
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1 vol. (478 p.-8 pl.)
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- Importance matérielle :
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illustrations en noir et en couleur
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- ISBN :
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978-2-262-07285-8
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- EAN :
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9782262072858
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- Dans la collection :
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Biographies
- Informations sur l'édition :
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Bibliogr. Index ,
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9782262072858
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- A pour sujet
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- A pour sujet
Peu de souverains de l'époque moderne ont souffert d'une image aussi durablement négative que celle de Philippe II d'Espagne (1527-1598), occultant les réalisations effectives de son règne, tout comme l'environnement dont il était le produit. L'héritage que lui lègue son père, Charles Quint, empereur du Saint Empire romain germanique, est un cadeau empoisonné : cette gigantesque « monarchie composée » s'avère délicate à gouverner. Tandis que l'expansion ottomane menace l'Europe chrétienne, Philippe II est de surcroît confronté à la réforme protestante qui met en péril l'unité religieuse. La seconde moitié du règne est enfin marquée par l'émergence d'une nouvelle puissance maritime agressive, l'Angleterre - et par la terrible défaite de l'« Invincible Armada ».
Francis Dupau brosse avec brio le portrait du roi d'Espagne confronté à ces défis et nuance certains des lieux communs attachés à sa personne. On lui prête notamment d'avoir laissé guider sa politique par un fanatisme religieux. En réalité, les décisions parfois implacables qu'il prend sont davantage inspirées par la « raison d'État » que par une religion qu'il instrumentalise souvent pour la mettre au service des intérêts de sa dynastie. Le roi est également ami des arts, grand collectionneur, mécène, bâtisseur et jardinier, dont les goûts vont durablement influencer les habitudes de vie de ses successeurs. Dans ce livre remarquablement écrit et documenté apparaît surtout la vérité d'un homme dont la misanthropie est en bonne partie responsable des grands échecs de la dernière décennie du règne.