Il nous fallait des mythes : la Révolution et ses imaginaires de 1789 à nos jours
- Auteur
- Type de support matériel
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Livre
- Résumé
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Une analyse du symbolisme de la Révolution française et de ses répercussions sur la vie de la population durant les siècles qui l'ont suivie.
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- Public :
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Grand public
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- Langue :
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français
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- Dimensions :
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22 x 15 cm
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- Importance matérielle :
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1 vol. (445 p.-16 pl.)
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- Importance matérielle :
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illustrations en noir et en couleur
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- ISBN :
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979-10-210-6239-9
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- EAN :
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9791021062399
- Informations sur l'édition :
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Index ,
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9791021062399
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- A pour sujet
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- A pour sujet
« En écrivant le récit de son histoire, la Révolution n'a pas seulement donné du rêve aux Français, elle a cherché les fondements de sa légitimité dans la geste de ses origines. Elle a placé si haut ses idéaux qu'elle a senti le besoin de montrer toujours la « terre promise » à l'horizon de ses conquêtes. Par leur vertige même, la souveraineté du peuple, la proclamation de la république, la décapitation du roi ont été autant de raisons à l'exaltation des pouvoirs tout neufs d'un régime qui enterre mille ans de monarchie. Il fallait les rendre visibles. Il fallait des mythes. »
Emmanuel de Waresquiel se penche sur les mémoires et les héritages de la Révolution française. Il en explique les raisons, les continuités, les déformations jusqu'à nos jours, à travers deux siècles de notre histoire. Il a choisi quelques moments « fondateurs » de 1789 et de la Terreur. On a glorifié le serment du Jeu de paume alors qu'il avait été prêté sous l'emprise de la peur. On a fait de la prise de la Bastille la première grande victoire du peuple quand la Bastille s'est rendue aux insurgés, on a célébré Valmy et Valmy était à peine une bataille. On a chanté la liberté et la fraternité sur tous les tons et on les a un peu oubliées, on a sanctifié la guillotine avant d'en mesurer toute l'horreur. Que nous dit la Révolution d'elle et de nous-mêmes, dans l'épaisseur de ses mémoires ? Les événements, les lieux, les symboles qu'elle a retenus à la construction d'un monde nouveau, leur célébration - ou leur diabolisation - par les régimes qui ont suivi n'ont souvent pas grand-chose à voir avec la perception que les révolutionnaires en avaient sur le moment.