Guillaume Coppola poursuit son parcours personnel et original avec Schubert. Les 12 Valses nobles et les 34 Valses sentimentales sont aussi rarement jouées que bouleversantes. Car sous un abord de légèreté, ces courtes danses à 3 temps ne font pas oublier que le compositeur est l'un des plus inspirés de son époque. Véritables joyaux sonores de quelques secondes, elles montrent le talent de Schubert pour la miniature, sachant aller à l'essentiel tout en gardant ce génie mélodique qui le caractérise. A l'opposé, la Sonate nʻ5 en la mineur D537 l'une des premières Sonates vraiment achevées, est un voyage de vingt cinq minutes dans les méandres de sentiments complexes et d'états d'esprit contradictoires. Un drame romantique contenu dans une architecture en trois mouvements. Enfin, la mélodie hongroise complète ce programme dans une vision très personnelle. Un programme à la fois riche et varié, montrant des facettes opposées et complémentaires d'un compositeur qui n'a pas fini de nous émouvoir.