La peste noire
- Auteur
- Type de support matériel
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Livre
- Résumé
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Europe, 1348. La mort rôde. 50 % de la population est décimée. Le coupable ? Non pas la guerre, ni des massacres de masse, non pas la famine, ni une catastrophe naturelle, mais Yersinia pestis, une simple bactérie, bientôt nommée la < peste noire >. Cette épidémie a profondément marqué l'Occident, comme en témoigne l'art de cette époque. Elle est à l'origine de crises socio-économiques et de violences hors normes. Anthropologue spécialisé dans l'étude des charniers, Michel Signoli, qui a identifié l'ADN ancien du bacille de la peste après des fouilles sur un site provençal, revient sur cette première épidémie et sur celles qui ont suivi. Entre médecine, biologie, archéologie et histoire, il explique comment, à l'heure où plane le spectre d'autres grandes épidémies (Ebola, grippe A/H1N1, sida...), nos ancêtres ont tâché de surmonter ces crises, et analyse les stigmates qu'elles ont imprimés dans notre mémoire collective. Un travail de rationalisation bienvenu, tant il est vrai que nous craignons encore la venue du jour où, < pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse > (Camus).
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- Public :
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Adultes
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- Langue :
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français
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- Dimensions :
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18 cm
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- Importance matérielle :
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1 vol. (127 p.)
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- Importance matérielle :
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ill.
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- ISBN :
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978-2-13-081182-4
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- EAN :
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9782130811824
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- Dans la collection :
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Que sais-je ? - 4148 nʻ 4148
- Informations sur l'édition :
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Bibliogr. p. 124-126
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- A pour sujet
La peste noire
Europe, 1348. La mort rôde. Les populations sont décimées. Le coupable ? Non pas la guerre, ni des massacres de masse, ni la famine, ni une catastrophe naturelle, mais Yersinia pestis, une simple bactérie, bientôt nommée la « peste noire ».
Depuis l'Antiquité jusqu'à l'épidémie de Marseille en 1720, ce mal a profondément marqué l'Occident, témoin notre usage encore courant de mots comme « pestiféré » ou « pestilentiel ».
Entre médecine, biologie, archéologie et histoire, Caroline Costedoat et Michel Signoli nous racontent, à l'heure où plane le spectre d'autres grandes épidémies (Ebola, grippe A/H1N1, sida, Covid-19, mais aussi la peste, par exemple à Madagascar...), comment nos ancêtres ont tâché de surmonter ces crises.
Un travail de rationalisation bienvenu, tant il est vrai que nous craignons encore la venue du jour où, « pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse » (Albert Camus).