Ainadamar, la fontaine aux larmes
- Auteur
- Type de support matériel
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Livre
- Résumé
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Espagne, 18 août 1936. Le poète Federico Garcia Lorca, deux anarchistes et un instituteur sont fusillés par les milices franquistes à Fuente Grande, autrefois Ainadamar, la fontaine aux larmes. L'écrivain revient sur les sept années précédentes des protagonistes : la découverte de l'Amérique par le poète, le militantisme des deux anarchistes, la bataille pour la république de l'instituteur. Electre 2016
- Type de support matériel
S. Wespieser éditeur
2016
Disponible à Médiathèque Départementale de Seine-et-Marne
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- Public :
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Adultes
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- Langue :
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français
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- Dimensions :
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18 cm
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- Importance matérielle :
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284 p.
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- ISBN :
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978-2-84805-202-1
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- EAN :
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9782848052021
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- Dans la collection :
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Littérature
- Informations sur l'édition :
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9782848052021
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- A pour sujet
Ainadamar. Au petit matin du 18 août 1936, non loin de Grenade, au lieu baptisé «ainadamar» - la fontaine aux larmes -, Federico García Lorca est lâchement assassiné par des phalangistes. Il meurt à l'âge de trente-huit ans, en compagnie de deux banderilleros anarchistes et d'un instituteur, chacun de ces hommes à sa manière engagé dans le renouveau républicain.
En de brefs et poignants chapitres, Serge Mestre retrace les sept dernières années de leurs vies.
En 1929, Federico García Lorca embarque pour New York : il laisse ses amis et ses tumultueuses amours, Dalí et Buñuel qui à ses yeux l'ont trahi, pour nourrir son inspiration à la source de la musique des Noirs de Harlem. Cuba, Buenos Aires, Montevideo seront les nouvelles étapes de ses voyages, sa réputation et ses succès littéraires allant croissant. De retour en Espagne, quand, en 1931, la République a chassé le roi, il prend la tête d'une troupe itinérante de théâtre, La Barraca, qui ira jouer dans les villages les plus reculés.
Pendant ce temps, les deux banderilleros militent pour une autre utopie, la totale refondation de la politique agraire du pays. L'instituteur, lui, se bat pour une école publique prenant modèle sur celle de la République de Weimar.
Inspirée, joyeuse, libre, la prose de Serge Mestre - dont le roman, et ce n'est pas sa moindre qualité, est un formidable hommage à l'oeuvre de Lorca dont il se nourrit - parvient, à travers l'évocation de ces quatre destins, illustre ou anonymes, à rendre palpable le souffle d'espoir et de liberté qui souleva l'Espagne avant qu'elle ne sombre dans le silence.