À Ínsula, une île perdue quelque part en Méditerranée, les étrangers sont des ennemis, la procréation est une mission patriotique (et donc toutes les femmes doivent avoir au moins deux enfants), la peine capitale a été rétablie et Internet a été remplacé via un intranet insulaire . Dans ce qui semble être un régime politique véritablement démocratique, la vie du Premier ministre est surveillée par des caméras 24 heures sur 24, pour assurer une totale transparence du pouvoir, et ce sont les citoyens qui décident de l'avenir du pays, assis sur le canapé, à travers référendums en ligne. En 2034, c'est aux électeurs de donner le feu vert à la décision de construire un mur et d'expulser définitivement tous les immigrés. Mais le passé semble revenir à la charge et le dessein dressé il y a trente ans par un enfant est sur le point de se réaliser: des gens disparaissent et, derrière, ils laissent une seule trace, un morceau de papier sur lequel on lit Je suis parti pour Zalatune. Que se passe-t-il? Où vont les personnes qui disparaissent? L'existence d'Insula est-elle condamnée? Dans un complot prenant, Nuno Gomes Garcia nous présente une histoire qui mêle mystère, conspiration politique, haine viscérale et amour interdit entre deux personnes qui devraient se détester.