Feutrine : [Un ]silence idéal
- Auteur
- Type de support matériel
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Livre
- Résumé
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Ces deux textes concluent la trilogie Ma langue !, consacrée à la famille et à la mécanique sociolinguistique. Le premier met en scène une famille qui cherche à gravir les étages d'un immeuble et en même temps l'échelle sociale. Dans le second, cinq personnages reconstituent l'histoire d'un clan qui se déchire autour de la question de l'élevage intensif du cochon. Electre 2018
- Type de support matériel
Ed. théâtrales
2017
Disponible à Médiathèque Départementale de Seine-et-Marne
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- Public :
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Grand public
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- Langue :
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français
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- Dimensions :
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21 x 15 cm
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- Importance matérielle :
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1 vol. (149 p.)
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- ISBN :
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978-2-84260-739-5
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- EAN :
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9782842607395
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- Dans la collection :
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Répertoire contemporain
- Informations sur l'édition :
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9782842607395
Feutrine
Un silence idéal
Les deux textes de Sandrine Roche réunis dans ce recueil ont pour thématique commune la famille, prétexte à explorer la création artistique confrontée au pouvoir et la fabrique des histoires.
Dans Feutrine, des notables gravissent peu à peu les échelons de la gouvernance municipale. Cette ascension se matérialise par la construction de nouveaux étages de l'immeuble familial. Du haut de cette petite tour, ils toisent les habitants et tentent de leur imposer un bien commun, normé, à leur image. Une des filles de cette famille, différente des autres, au tempérament artistique et frondeur, s'émancipe du carcan politico-familial en creusant des galeries sous le bel édifice. Un conte concret et métaphysique.
Un silence idéal convoque la fiction ou du moins comment on la crée, comment on la façonne, comment on la manipule. Des individus (scénaristes, joueurs, acteurs ?) tentent de reconstituer l'histoire d'une famille d'éleveurs de cochons au sein de laquelle survient un accident mortel ou un meurtre, qui sait. Mais ce qui était au départ un jeu dérape : fiction et réalité, théâtre et littérature s'entrelacent, les frontières s'effacent, ellipses et silences remplissent cet univers captivant et laissent le lecteur face à une fascinante oeuvre littéraire.
La langue théâtrale de Sandrine Roche est foisonnante, ample et généreuse. Elle se mâche, se goûte, se déguste sur un plateau comme dans un fauteuil.