On l'a récemment entendu dans le film "Baby driver" d'Edgar Wright. On lui doit le blues punk de Boss Hog, le neo-rockabilly de Heavy Trash et le noise rock de Pussy Galore. Souvent imité, jamais égalé, la légende originelle du rock underground new-yorkais est de retour avec douze tubes plus puissants les uns que les autres. " Spencer Sings The Hits! " est une mixture de R&B et de grooves dance subversifs, avec de vrais morceaux de garage punk calibrés pour la révolution, un cocktail Molotov de son garanti de soigner une gueule de bois post-moderne. Cet album a de l'excitation dans les veines et de l'énergie à revendre. Spencer ouvre son coeur comme jamais, questionnant les conditions de vie de la société moderne avec des guitares caustiques et une voix de crooner d'outre-tombe. "Spencer Sings the Hits " demande "Est-ce qu'il est possible de brûler le monde des fake news et des révolutions juvéniles plastico-commerciales grâce au pouvoir du rock n'roll ?" et se répond aussi sec à lui-même, guitare à la main, "Bien sur que oui". C'est le sérum de vérité qu'attendait le monde, la début d'une rébellion rock qui ne fait pas de prisonniers.